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Protection de l’environnement: encore une fois les consciences interpelées

(google research)

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5 juin de chaque année, est célébrée la Journée mondiale de l’environnement, décrétée par les Nations Unies pour réfléchir sur les grands enjeux environnementaux. Cette année encore la tradition a été respectée, portant sur le thème « La planète Terre représente l’île que nous partageons, joignons nos forces pour la protéger ». Tous les pays du monde entier y ont consacré une action, y compris notre cher pays, le Togo, qui a, depuis le 1er juin 2014, donné le ton à travers l’initiative nationale environnementale dénommée : « Journée de l’arbre », instaurée il y a 37 ans (depuis 1er juin 1977).

« Nous voulons un avenir où nous pourrons vivre dans un environnement sain en entretenant des liens solides avec la nature et des relations sociales riches et diversifiées. Pour cela, nous devons créer un environnement florissant. Nous devons créer des économies vertes », déclarait en 2012, la Directrice Générale de l’UNESCO, Irina Bokova, lors de la célébration de cette journée.

Mais est ce que nos pays se soucient réellement de relever ce défi ?
Aujourd’hui les défis environnementaux sont bien réels et aucun pays ne peut les négliger dans son agenda assurant le développement durable. D’ailleurs, c’est plus qu’une obligation comme on le note si bien avec l’OMD 7, « assurer un environnement sain pour tous » chez nos pays en développement, comme le Togo. L’objectif qui jusqu’alors n’est pas atteint, malgré les efforts des pays. En clair, les défis environnementaux restent une grande préoccupation à laquelle chaque pays doit prendre en compte.
Et sur ce point, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), à l’occasion de la célébration de la journée de cette année, a fait une liste des zones noires sur lesquelles des efforts doivent être entrepris de toute urgence, à savoir : « la lutte contre la destruction de la couche d’ozone ; la lutte contre la déforestation ; la préservation de la qualité des réserves d’eau ; la lutte contre la désertification et la sécheresse ». Selon le PNUE, « peu de ces objectifs ont été atteints et le cri d’alarme lancé à l’occasion de la conférence RIO + 20 paraît désespéré ».
Du côté du Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, il a invité, dans un communiqué de presse, le monde entier à se mobiliser davantage pour protéger l’environnement et surtout en ce qui concerne le thème choisi cette année.

Au Togo, les autorités togolaises ne sont pas restées en marge de l’événement. Elles ont donné le ton depuis le 1er juin, à travers la journée de l’arbre, instaurée il y a 37 ans sur le plan national pour la lutte contre la désertification, l’un des points noirs soulignés par l’PNUE. Selon le ministre de l’environnement et des ressources forestières, André Johnson, dans son discours de circonstance, n’a pas manqué de pointer du doigt les efforts consentis par divers acteurs pour la protection de l’environnement au Togo. « Je voudrais que nous marquions un temps d’arrêt pour jeter un regard rétrospectif sur nos actions afin d’apprécier la portée des efforts fournis par l’ensemble des acteurs, tant du secteur public que du secteur privé, des ONG et de la société civile, œuvrant dans le domaine de la conservation, de la reforestation et de la protection de l’environnement », a-t-il déclaré.
A en croire le ministre, malgré les efforts, beaucoup reste encore faire. « Les résultats attendus, en termes d’accroissement de la couverture forestière sont encore loin de nos espérances. Le reboisement dans notre pays n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière pour nous permettre d’atteindre notre objectif qui est celui d’avoir une couverture forestière nationale de 30% à l’horizon 2050 », a fait savoir ce dernier, qui déplore les mauvais comportements qui sont à l’origine de ce retard. « Les abattages anarchiques des plantations de bordures par certains citoyens et la réduction de nos forêts exposent notre pays, depuis quelques années, à de nombreux problèmes environnementaux. Ceci réduit les capacités de notre pays à remplir les fonctions environnementales précitées et à faire face aux problèmes d’inondations qui sont récurrentes ces dernières années », a-t-il souligné.

Au regard de tout ce qu’on observe dans notre pays sur le plan environnemental, nos autorités ont du pain sur la planche. Beaucoup d’efforts restent encore à fournir. Il faut vraiment faire prendre conscience à la population pour qu’on adopte un comportement responsable et aussi entreprendre des vraies initiatives pour protéger l’environnement. Sinon rien ne va. Le pays est confronté aux problèmes d’insalubrité, de pollutions de tout genre, de déforestation, d’érosion côtière, le tout couronné par des inondations.

Nous voilà encore dans la saison pluvieuse, une période où la vie au lieu d’être agréable devient pénible et invivable, à cause des inondations. Déjà dans certains quartiers de Lomé, les premières pluies de la saison qui s’abattent sur le pays commencent à faire des dégâts.

Le dégât de ces dernières pluies à Lomé, quartier Agoè

Le dégât de ces dernières pluies à Lomé, quartier Agoè